Dernières heures de campagne

Dernières heures de campagne. D’une si belle et si longue campagne. Menée tambours battants aux 4 coins de la France. Menée sur un projet et des idées. Menée avec un collectif. Menée avec joie et enthousiasme.

C’est d’abord cela que je retiendrai. La joie. L’espoir. Ils nous voulaient résignés. Abattus. Ils nous ont trouvés combattifs et déterminés. J’ai pu voir cet élan grandir au fur et à mesure de la campagne et de nos innombrables réunions publiques (et non moins innombrables trains, plus ou moins à l’heure ! 😉). 

Depuis plus d’un an, nous avons patiemment construit cette campagne. Sur un projet de rupture d’abord. Rupture avec le président des riches. Avec l’inaction climatique. Avec la monarchie présidentielle. Un projet largement reconnu par les associations féministes, écologistes, économiques, sociales, animalistes, de santé comme le plus robuste et ambitieux. Un projet prêt pour gouverner.

Oui, nous avons pris cette élection présidentielle au sérieux. Face à ce président/candidat qui ne voulait pas débattre et qui a pour seule stratégie de s’installer dans un duo face à l’extrême droite. Le mépris de classe et le mépris de race se complètent bien. Au final, le choix qui se pose à nous c’est le bon, la brute ou le truand (ou plutôt méprisant).

Depuis plus d’un an, nous avons aussi construit un rassemblement. Christiane Taubira, Ken Loach, les communistes Sébastien Jumel et Azzedine Taïbi, les économistes Gael Giraud et Bernard Friot, les écologistes Claire Lejeune et Cyril Dion, le maire Générations Ali Rabeh, la socialiste Ségolène Royal, la militante féministe Caroline de Haas, les actrices Blanche Gardin, Corinne Masiero, l’écrivaine Annie Ernaux… et tant d’autres soutiennent Jean-Luc Mélenchon ! Beaucoup parlaient d’union. Au final, un seul l’a fait avec l’Union populaire. Et un seul peut chasser l’extrême droite du second tour.

Mais surtout, cette campagne c’est d’abord celle qui a été menée partout sur le terrain. Ces millions de tracts distribués, d’affiches collées, de portes toquées. Ces conversations aussi avec ses amis, collègues, voisins, famille. Ces efforts déployés sans relâche, sans compter les heures. Les amis, soyez fiers de cette campagne. C’était comme pour beaucoup d’entre vous ma 1ère campagne présidentielle. J’y ai croisé des militants formidables aux 4 coins de la France. Et une envie commune : celle d’un autre monde.

Qui est désormais possible. Dimanche, nous écrivons l’histoire. Tous ensemble.

Manon